QU’EST CE QUI FAIT LA FORCE DU CABINET GENI & KEBE ?

La force du Cabinet GENI & KEBE réside tout d’abord en sa présence, durant plus d’une centaine d’années, sur le marché africain du droit. Le Cabinet a été fondé en 1912. Ensuite, nous avons une équipe pluridisciplinaire, avec des membres venant de pays et de systèmes juridiques différents qui sont à l’aise avec la Common law et la Civil law. Enfin, notre force est aussi dans notre capacité, à travers nos affiliés et notre appartenance à DLA Piper Africa, à pouvoir assister nos clients dans n’importe quel pays d’Afrique et même au-delà.

 QUELS SONT LES SECTEURS DANS LESQUELS VOUS INTERVENEZ ?

Les principaux secteurs dans lesquels nous intervenons sont le droit des sociétés, la fiscalité, les fusions & acquisitions, le financement de projets & d’infrastructures, l’énergie & les ressources naturelles, le droit numérique, le droit du travail & de l'immigration, les réformes juridiques, le règlement de litiges (contentieux et arbitrage) et le droit foncier & de l’immobilier... Nous avons un Team Leader à la tête de chaque département.

 EN GÉNÉRAL, À QUEL STADE DE LEUR DÉVELOPPEMENT LES ENTREPRISES FONT-ELLES APPEL À VOUS ?

Notre clientèle est composée d’entreprises, mais aussi des Etats et de leurs entités, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales et également des particuliers.

En général, les entreprises nous consultent dès qu’elles envisagent d’avoir leurs activités dans les pays où nous opérons.

Nous conduisons alors toute la due diligence pour leur permettre de connaître l’environnement des affaires du pays ou des pays ciblés, de même que la réglementation qui s’applique à leurs secteurs.

Certaines nous consultent lorsqu’elles envisagent une restructuration de leurs activités ou de leurs personnels. D’autres font appel à nous lorsqu’un contentieux est en vue ou en cours.

 QUEL EST LE DOSSIER LE PLUS INTÉRESSANT QUE VOUS AYEZ EU À TRAITER ?

Question difficile, je dois avouer que chaque fois que nous avons travaillé sur un projet qui a amélioré les conditions de vie et le confort de nos populations, cela nous a procuré du bonheur.

J’ai en mémoire un dossier sur lequel nous avons accompagné le gouvernement du Tchad pour réformer sa législation dans le domaine de l’énergie, sur un projet qui, à terme, a largement contribué à améliorer l’accès des populations à l’électricité.

Je pense aussi au financement de l’autoroute à péage, sur l’axe Diamniadio-AIBD et Thiés, ma ville natale. Ce projet, pour lequel nous avions conseillé EXIMBANK Chine sur l’aspect financement, a apporté beaucoup de confort à nos populations, en rendant plus faciles leurs déplacements, vers l’aéroport et l’intérieur du pays.

Enfin, un dossier m’a particulièrement marqué, celui dans lequel nous avons défendu l’homme d’affaires Nigérian Aliko Dangote contre les héritiers de Serigne Saliou Mbacké, lors de la construction de l’usine de ciment Dangote. Fort heureusement, ce dossier s’est conclu par une conciliation, au grand bonheur des deux parties et de l’Etat du Sénégal qui, à l’époque, s’était investi pour une telle issue.

 VOUS TRAVAILLEZ DANS PLUSIEURS PAYS AVEC DE NOMBREUSES ENTREPRISES, QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LES ENTREPRISES SÉNÉGALAISES ?

Les entreprises sénégalaises sont, pour la plupart, résilientes et innovantes, surtout les start-ups. J’ai vu beaucoup de jeunes investir dans des secteurs comme l’Agrobusiness, les services, la Fin Tech, avec beaucoup d’audace et de succès. Elles sont également très panafricanistes et ne se limitent pas uniquement aux frontières du pays. Avec l’entrée en vigueur de la ZLECAF, cette tendance est à renforcer. Je pense qu’il y a reste des défis à relever dans les sphères de l’innovation, de la qualité et de la concurrence.

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