Top Bijoux : l’artisanat en héritage, l’excellence pour vocation.
Temps de lecture : 6 minutes

Rédigé par La rédaction / 06 Fév 2025 à 11:16
Moustapha Seck a grandi au milieu des bijoux, fasciné par les gestes minutieux de son père artisan. Plutôt que de suivre ses frères à l’étranger dans les années 90, il préfère rester au Sénégal, convaincu que tout peut se faire ici. En 1998, il ouvre sa première bijouterie au centre-ville de Dakar.
« A l’époque, on faisait tout : filigrane, joaillerie, montures… c’est ce qui me permet d’être très polyvalent », se rappelle-t-il. Ce goût du travail bien fait, perfectionné au fil des années, reste son moteur. Passionné de pierres précieuses et inspiré par tout ce qui l’entoure, de la rue aux catalogues de joaillerie, il imagine, dessine et façonne des créations sublimes.
Pour lui aussi, l’accès à la matière première est le principal frein au développement du secteur. Il y a 20 ans, le gramme d’or était à 6 000 FCFA. 99% des bijoux qu’on trouvait sur le marché étaient faits au Sénégal. Désormais, le gramme d’or avoisine les 38 000 FCFA, compliquant la production de bijoux locaux. « C’est un frein énorme. Nous sommes obligés d’exposer une majorité de pièces importées. Mais avec le peu qu’on a, on se bat pour montrer qu’on est toujours capables de produire des bijoux d’exception », souligne Moustapha.
Sa vision ? Élever la bijouterie locale à un niveau d’excellence et, pourquoi pas, créer sa propre marque. Avec du matériel de pointe et une équipe d’artisans professionnels qu’il est prêt à former, Moustapha entend prouver que le savoir-faire des bijoutiers sénégalais reste un trésor précieux de notre patrimoine immatériel.
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